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19 août 2007

Trouver la bonne information sur internet : ce que cela implique

Le sujet peut paraitre étonnant tant le réseau apporte une profusion d'information.

Le nombre de pages référencées est telle maintenant que Google n'annonce plus cette information sur sa page d'accueil. La quantité n'est plus un facteur prépondérant pour choisir son moteur de recherche. La pertinence est désormais ce qui importe. Mais là ou cela devient compliqué, c'est que derrière un mot clef, plusieurs résultats peuvent être attendu.

Prenons un exemple. Si l'on rechercher 'Intel' dans Google, on tombe sur
environ 195 000 000 résultats. Alors bien sur on tombe sur le site officiel de l'industriel. Mais peut être qu'un premier utilisateur voudra connaitre l'historique de la société, un deuxième voudra connaitre les dernière version des puces dual core et enfin un troisième voudra avoir des informations sur un driver. Beaucoup me diront qu'il suffit de mieux renseigner sa requête (pour rechercher un mp3 de madonna avec google, il suffit d'utiliser une ligne de code, encore faut il la connaitre). Certes, l'internaute lambda commence à savoir qu'il peut affiner sa recherche en précisant ce qu'il recherche.

Mais peu de personnes utilisent la pleine puissance offerte par la recherche avancée. Fainéantise ou simple méconnaissance ? Je pense que les utilisateurs lambda ne veulent tout simplement pas apprendre à se servir de l'outil. Ils préfèrent que l'outil comprenne leurs besoins. Cela est bien sur possible grace aux cookies et à un log. L'apparition de igoogle n'est pas un hasard. Une fois connecté (quelque soit le service de google, en passant de gmail à youtube) le moteur peut garder une trace de vos recherche et vous offrir dés lors des résultats en adéquations avec vos recherches effectuées précédemment.

Cela pose toutefois un problème de taille : la confidentialité de la vie privé. Big Brother n'est en effet plus dès lors une simple chimère et devient une réalité. D'aucun me diront que l'on n'est pas obligé de se loguer. Et c'est peut être cela le tour de force des gros acteurs du web. Personne nous force à nous inscrire gratuitement pour un service personnalisée. Pourquoi aurions nous peur d'ailleurs puisque le leitmotiv de Google est "Don't do evil". En surface, il apparait donc qu'il n'y ait que des avantages à informer notre moteur recherche de tous nos faits et gestes.

Mais il suffit qu'il y ait des fuites comme cela a été le cas chez AOL que pour que tout un chacun puissent vous suivre à la trace, voir utiliser ces données pour les utiliser à mauvais escient. Pour autant, il ne faut pas devenir paranoïaque. Les principaux acteurs du marché de la recherche online ont d'ailleurs réduit le laps de temps de l'archivage des recherches des internautes.

Toujours est il que internet, et surtout les moteurs de recherchent en savent désormais plus que quiconque sur les véritables centres d'intérêts de tout un chacun. Fort de toutes ces données, on peut dés lors supposer que tous les collecteurs de datas comportementales seront les plus à même dans les prochaines années de conseillé les industriels de tout poil. En effet, le nerf de la guerre n'est il pas de connaitre son client pour lui délivrer un produit qui corresponde à son désir ?

Google ne peut évidemment pas se permettre de livrer ce type d'informations aux industriels. Cela remettrait à mal la confiance des utilisateurs. Mais certaines sociétés tel que Forrester Research se sont déjà spécialisé dans ce type d'activité. Par ailleurs, même si Google ne livre pas des informations a forte granularité, on peut déjà avoir une vue des recherches les plus demandées avec Google Trend.

Suite à cet état des lieux, on peut en conclure que l'évolution de la recherche sur internet ne se pose pas tant en terme technique qu'au niveau éthique et déontologique. La meilleur pratique se situera certainement entre la récupérations d'information (logué ou pas), la recommandation initié par Amazone et des techniques d'intégration qui rendront le web sémantique plus abouti que ce qui se fait actuellement (comme les microformats par exemple).




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